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C dans l’air du 18 septembre 2023, invités et sommaire – Ce lundi et comme tous les soirs sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.
Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.
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C dans l’air du 18 septembre 2023 : le sommaire
⚫ Jean Jouzel, climatologue et ancien vice-président du Giec, sera ce soir l’invitée de Caroline Roux dans #cdanslair.
Aujourd’hui, le gouvernement a dévoilé aux grands partis les principes de son plan pour la planification écologique. Cette réunion sera suivie par le conseil de planification écologique, présidé par Emmanuel Macron avant l’examen du budget en octobre.
La France doit baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport à 1990 d’ici à 2030 et atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 pour se conformer aux objectifs fixés par l’UE et limiter le réchauffement planétaire.
En juillet dernier, la Première ministre Elisabeth Borne a promis que 60 milliards d’euros seraient mobilisés pour financer la planification écologique, dont 7 milliards d’euros sont prévus dans le budget 2024.
Jean Jouzel a été l’un des premiers chercheurs français à travailler sur le réchauffement climatique dès les années 1970. Le 29 août dernier, il a participé à un débat à l’université d’été du Medef qui devait faire un état des lieux du lien entre le climat et les énergies.
Dans une interview accordée aux Échos quelques jours après, il a laissé entendre une forme de lassitude. « J’ai décrit les choses telles qu’elles sont face à un parterre de chefs d’entreprise, et j’ai reçu un accueil glacial ». « Ce que la communauté scientifique avait anticipé depuis 50 ans est en train de se produire. Je pensais naïvement que si les conséquences du réchauffement climatique devenaient concrètes, les gens accorderaient de la crédibilité à ce que nous disons sur 2050 et au-delà, et commenceraient à réagir. Or ce n’est pas le cas ».
Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-président du Giec, reviendra sur l’urgence qu’il y a à avancer pour mener à bien la transition écologique.
⬛ Vente à perte, shrinkflation : Macron veut reprendre la main
Alors que l’inflation continue d’impacter lourdement le budget des ménages et que les prix des carburants sont repartis à la hausse ces dernières semaines, le gouvernement cherche la parade. Après le plafonnement des prix de l’essence et le prix coûtant à la pompe, l’exécutif a décidé de sortir la carte de la vente à perte des carburants. Si le projet de loi examiné en octobre à l’Assemblée nationale est adopté, la mesure entrera en vigueur début décembre pour six mois a affirmé ce lundi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur France 2, deux jours après l’annonce de la Première ministre. Mais que signifie vendre à perte ? Les effets d’une telle mesure auront-ils réellement un impact sur le prix des carburants ?
La revente à perte est interdite en France depuis 1963 pour protéger les professionnels les plus fragiles de toute menace de « dumping. Si cette autorisation est votée par les parlementaires, les distributeurs pourront vendre leur carburant à un prix inférieur à celui auquel ils l’ont acheté. Mais le feront-ils ? Et est-ce réalisable ? Le gouvernement prédit une baisse de 47 centimes par litre. Mais c’est peu probable répondent les spécialistes qui estiment qu’une telle réduction coûterait trop aux enseignes. En revanche, des remises de quelques centimes seraient, d’après eux, possibles pour accroître la concurrence entre les distributeurs. Mardi ces derniers ont rendez-vous à Bercy pour évoquer les détails de son application.
Autre mesure annoncée par l’exécutif : l’interdiction à partir du 1er novembre de la « shrinkflation », ce procédé qui consiste pour les industriels à réduire la quantité vendue dans un emballage sans pour autant réduire le prix, voire en l’augmentant. Enfin plus exactement « dès novembre, tous les produits concernés par des changements de quantité devront le signaler sur les étiquettes pour ne plus tromper le consommateur », a expliqué samedi Élisabeth Borne. Cette décision fait suite à de nombreuses plaintes de consommateurs, de vives critiques de la part des distributeurs et une inquiétude croissante concernant le pouvoir d’achat des ménages, en baisse constante. Depuis quelques jours, les enseignes Carrefour et Intermarché se charge d’ailleurs déjà d’indiquer par des affichettes que certaines marques ont pratiqué la shrinkflation. Résultat : sur 20.000 références chez Carrefour, la semaine dernière, 26 produits concernés par la shrinkflation ont été recencés. Soit 0,1% de l’offre. Pas de quoi faire baisser massivement les prix, en somme.
Or la question des prix et du pouvoir d’achat est bien en cette rentrée la priorité des Français, obligés de revoir leurs budgets et de se serrer la ceinture. Selon une étude de l’Insee, la classe moyenne subit de plein fouet la hausse des prix. Notamment les salariés qui touchent moins de 2.000 euros, et qui sont désormais étranglés par les dépenses contraintes et l’inflation qui continue de grimper. « Un sentiment de déclassement se crée. La baisse de la consommation de 11 % depuis la fin 2021 est un retournement inédit depuis l’après-guerre. Nous sommes à un tournant », a indiqué au Parisien Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). 34 % des Français assurent que « leurs revenus leur permettent juste de boucler leur budget », selon une étude Ipsos pour le Secours populaire. Par ailleurs, les Français qui basculent dans la pauvreté et ont recours à l’aide des associations sont de plus en plus nombreux.
Une situation qui pèse sur la popularité d’Emmanuel Macron et d’Élisabeth Borne, selon les dernières enquêtes. Les cadres de la Nupes, comme Jean-Luc Mélenchon, n’en tirent pas profit. Marine Le Pen et le RN, en revanche, progressent et visent désormais particulièrement les classes moyennes, clés de la conquête du pouvoir.
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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce lundi 18 septembre 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.