C dans l’air du 2 mai 2024 : les invités et le sommaire


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C dans l’air du 2 mai 2024, invités et sommaire – Ce jeudi et comme chaque soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 2 mai 2024 : les invités et le sommaire
Crédits photo : NATHALIE GUYON / FTV


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C dans l’air du 2 mai 2024 : le sommaire

⬛ Stéphane Faure, journaliste, auteur de « 4000 km », chez Grasset, sera l’invité de Caroline Roux dans #cdanslair.
Le scrutin ne semble pas mobiliser les jeunes. Moins d’un tiers des jeunes de 18 à 24 ans (32%) se disent certains d’aller voter à ce scrutin, d’après un sondage Ipsos publié lundi 29 avril. À titre de comparaison, ils sont deux fois plus nombreux chez les plus de 70 ans. La majorité des jeunes n’est donc toujours pas très intéressée par cette élection.
Stéphane Faure est journaliste, passionné de questions européennes. Il publie « 4000km », chez Grasset, fruit de son périple à vélo à travers toute l’Europe. Il y livre des témoignages recueillis aux 4 coins du continent, grâce auxquels il essaie de comprendre à quoi aspire la jeunesse européenne alors que la guerre est revenue sur le sol ukrainien, et dresse une sorte de société idéale rêvée par un certain nombre de ses témoins.
Le périple commence par Kiev, comme une évidence pour Stéphane Faure. « L’avenir de l’Europe se joue sur le champ de bataille ukrainien et je voulais que ça imprègne tout le livre ». Pour lui, « en cet instant et pour la première fois de ma vie, j’entre dans un pays en guerre. Sur ma terre d’Europe. En une nuit, je change et de monde et de siècle ». S’en suit ensuite près de 3 mois de voyage et 4000km.
Stéphane Faure reviendra sur sa rencontre avec la jeunesse européenne, à quelques semaines des élections européennes.

⬛ Universités : quand la fièvre gagne…
Aux États-Unis, la mobilisation pro-palestinienne qui avait commencé à l’université Columbia de New York s’est désormais propagée à environ 85 campus dans le pays, tandis que près de 800 étudiants ont déjà été arrêtés. Le campus de UCLA, à Los Angeles, a notamment été le théâtre de violentes émeutes dans la nuit de mardi à mercredi entre manifestants pro-palestiniens, contre-manifestants venus en découdre et policiers anti-émeutes. Si Joe Biden se tient pour l’instant à l’écart du débat, la Maison Blanche a condamné hier « le petit pourcentage d’étudiants qui provoquent du désordre ».
En France, après Sciences Po et La Sorbonne, c’est désormais dans les Instituts d’étude politique que certains étudiants réclament des comptes à leur administration. À Paris, les étudiants de Sciences Po participaient aujourd’hui à une réunion publique avec l’administration pour tenter de trouver une manière de résoudre la crise. Au cœur des revendications étudiantes, les partenariats de Sciences-Po avec quatre universités israéliennes. Certains estiment que l’école française finance indirectement la guerre à Gaza, tandis que d’autres considèrent que ces partenariats n’ont rien à faire dans le débat. De son côté, l’école a coupé court aux négociations sur ce point : « Les partenariats avec les universités sont les derniers ponts à couper. Nous devons respecter la pluralité comme nous respectons tous ces gens avec qui nous travaillons », a déclaré Arancha Gonzalez, directrice de l’école d’affaires internationales de Sciences Po.
Ces derniers jours, plusieurs élus de La France insoumise se sont affichés avec les étudiants manifestant devant Sciences Po. Hier, c’est une nouvelle polémique qui a visé le groupe d’élus. Alors que des milliers de Français manifestaient pour la traditionnelle fête du Travail du 1er mai, à Lille, le candidat socialiste aux élections européennes Raphaël Glucksmann a dû être exfiltré de la manifestation après avoir été visé par des jets de peinture. Immédiatement, le candidat de gauche a accusé les Insoumis d’être à la manœuvre : « Ces attaques sont le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées par les Insoumis et d’autres ». De leur côté, La France insoumise réfute : « Respectez vos adversaires en apprenant à les reconnaître », a tweeté sur X Jean-Luc Mélenchon. Une chose est sûre, à deux mois des élections européennes, ce nouvel incident entre deux gauches irréconciliables fait le jeu du RN qui creuse l’écart dans les sondages. Jordan Bardella est désormais crédité de 32% des suffrages contre 15,5% pour Renaissance et 12% pour Raphaël Glucksmann.
Et l’extrême droite n’inquiète pas seulement en France. Lundi, en Italie, quelque 1 500 manifestants ont été aperçus faisant le salut fasciste, proche du salut nazi, dans les rues de Milan lors d’une commémoration de la mort du militant néofasciste Sergio Ramelli. Une semaine plus tôt, une autre mobilisation dans un cimetière de Milan célébrait l’héritage du dictateur Benito Mussolini, tandis que des centaines de personnes avaient été filmées en train de faire des saluts fascistes en janvier, lors d’un rassemblement d’extrême droite à Rome. Si la justice italienne a annoncé l’ouverture de plusieurs enquêtes concernant ces faits, la recrudescence d’actions de groupuscules fascistes italiens interroge depuis que la dirigeante d’extrême droite Georgia Meloni est arrivée au pouvoir en 2022.
Les mouvements pro-palestiniens peuvent-ils bloquer les universités françaises ? Après un nouvel incident lors du 1er mai, les socialistes et La France insoumise sont-ils irréconciliables ? Et faut-il s’inquiéter de la banalisation des rassemblements d’extrême droite en Italie ?


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce jeudi 2 mai 2024 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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