Les Bleus Champions du Monde : « ce matin on a envie de pleurer » confie Laura Flessel

Laura Flessel, ministre des sports, s’est exprimée ce matin sur Europe 1 après le sacre de l’équipe de France dimanche à l’issue de la finale de la Coupe du Monde 2018, remportée face à la Croatie (voir tous les buts ici).


Et tout comme le président Emmanuel Macron, la ministre a assisté à leur sacre en direct, depuis le stade Loujniki à Moscou.

« C’est un beau dénouement, une belle victoire contre un pays qui a montré qu’il savait jouer », a-t-elle déclaré quelques heures seulement après que les Bleus soient devenus champion du monde pour la seconde fois.

Les Bleus Champions du Monde : "ce matin on a envie de pleurer" confie Laura Flessel
Europe 1

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Laura Flessel s’est exprimée sur ce que les joueurs doivent ressentir et surtout sur ce que ça va leur faire cet après-midi quand ils vont aller au contact des français : « Je suis six fois championne du monde, mais on savoure toujours des moments comme ça. Lorsqu’ils vont descendre les Champs-Elysées, ils seront en communion avec les Français ».


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L’équipe de France, de retour de Russie, est attendue dans l’après-midi sur la plus belle avenue du monde, vingt ans après le défilé triomphal des Bleus de 1998. Pour elle, cette incroyable victoire, « c’est donner à cette nouvelle jeunesse cette envie d’oser croire en leurs rêves ».

« Merci et bravo ! C’est vingt ans de détermination », pointe Laura Flessel. Et d’autant plus qu’il n’était pas facile pour cette très jeune équipe, dont certains membres n’ont pas connu la victoire de 1998, de marcher dans les pas de la génération Zidane. « Pendant les six semaines, les garçons n’arrêtaient pas de dire : ‘nous n’avons rien fait’. Il y avait de l’humilité, de la solidarité. Il y avait de l’empathie les uns pour les autres », rapporte-t-elle.

Elle salue « une intelligence collective pour un but national : amener la France sur sa deuxième étoile ». La ministre des Sports espère enfin que l’enthousiasme suscité par la victoire, et qui pourrait bien aussi profiter à la popularité de l’exécutif, ne retombe pas de sitôt. « Ce matin, lorsque l’on se réveille, on a envie de pleurer, on a envie de crier et de dire combien on est fier de ce pays, mais il faut continuer ! », conclut-elle.



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