C dans l’air du 1er février 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 1er février 2023, invités et sommaire – Ce mercredi et comme tous les soirs, Caroline Roux vous donne rendez-vous sur France 5 pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 1er février 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


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C dans l’air du 1er février 2023 : le sommaire

🔵 Maxime Sbaihi, économiste, essayiste, chroniqueur à l’Opinion, auteur de « Grand vieillissement » aux éditions de l’Observatoire, sera ce soir l’invité de Caroline Roux.
Alors que la population des plus de 60 ans est plus importante que celle des moins de 20 ans, la démographie compense donc de moins en moins. Les derniers chiffres de l’Insee montrent que le nombre de naissances l’année dernière est au plus bas depuis la Seconde guerre mondiale. 723.000 bébés ont vu le jour en France, soit 19.000 de moins que l’année dernière. Du jamais vu depuis 1946 souligne l’Insee qui affirme que « le nombre de naissances atteint un point bas historique ». Pour Sylvie Le Minez, responsable de l’unité des études démographiques et sociales à l’Insee, « la natalité diminue depuis 2014 de manière continue ».
L’économiste explique alors que « les cotisations du passé n’ont pas été proportionnées à hauteur des besoins des générations de retraités d’aujourd’hui ». Actuellement, il y a donc 1,7 cotisant pour un retraité, alors qu’ils étaient 3 pour un retraité en 1970, et 2 pour un en 2000. Selon lui, « le vieillissement démographique modifie tous les facteurs déterminants pour la croissance potentielle : le nombre de personnes qui travaillent, le dynamisme de la productivité, la quantité d’investissements ».
Maxime Sbaihi reviendra sur le « grand vieillissement » qui, selon lui, déséquilibre la solidarité intergénérationnelle et menace notre modèle social.

🔵 Syndicats/ gouvernement : qui va céder ?
Ils étaient plus de 2,5 millions selon les syndicats, 1,27 million d’après le ministère de l’Intérieur. Un nombre record de Français ont manifesté hier un peu partout en France contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Peu après l’annonce des chiffres officiels montrant une plus forte mobilisation que le 19 janvier, la Première ministre a réagi sur Twitter : « La réforme des retraites suscite des interrogations et des doutes. Nous les entendons. Le débat parlementaire s’ouvre. Il permettra, dans la transparence, d’enrichir notre projet avec un cap : assurer l’avenir de notre système par répartition. C’est notre responsabilité ! », a-t-elle écrit.
La cheffe du gouvernement a bien conscience que l’opinion est du côté des manifestants : 72 % des Français se disent opposés à la réforme des retraites, selon un sondage Elabe publié le 25 janvier dernier. Un chiffre en hausse de six points par rapport à la semaine précédente et qui suscite des remous au Parlement.
En effet, l’alliance conclu en janvier entre l’exécutif et Les Républicains sur le dossier des retraites ne cesse de se fissurer depuis la présentation du projet de loi, avec une quinzaine de députés LR qui ne voteraient pas la réforme en l’état actuel des choses, selon une enquête de Radio France. Proches d’Aurélien Pradier, ces élus ont eu l’occasion d’apprécier ces dernières semaines à quel point les Français, dont un certain nombre de leurs électeurs, sont opposés au recul à 64 ans de l’âge de départ à la retraite. La mobilisation des 19 et 31 janvier a été particulièrement forte dans des villes petites et moyennes où habituellement les manifestations sont rares ou peu suivies.
Dans la majorité présidentielle, des inquiétudes, des réserves et des doutes se sont également fait entendre ces derniers jours, plusieurs députés affirmant tout haut qu’ils refusaient de voter le texte en l’état, à l’image de l’ancienne ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, ou du député MoDem Richard Ramos, qui a évoqué une loi « pas juste ». Quand le Haut-Commissaire au Plan François Bayrou continue de faire entendre sa petite musique sur le sujet, estimant ce matin encore qu’ »une partie importante de l’opinion ne se reconnaît pas dans la réforme ».
Dans ce contexte, l’exécutif a décidé de changer de ton. « La réforme est indispensable », a déclaré Emmanuel Macron le 30 janvier au soir. « La mobilisation a été importante mais la réforme est nécessaire » a affirmé le ministre de Travail ce mercredi tout en se disant à l’écoute des améliorations qui seront proposées par les députés la semaine prochaine. De son côté, le ministre de l’Action et des Comptes publics a ouvert la porte hier soir à des aménagements sur l’ »emploi des seniors » mais aussi « sur certaines situations de Français qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont eu des métiers pénibles ». Surtout, pour convaincre les Français de travailler plus longtemps, le gouvernement veut miser sur l’amélioration de la qualité de vie au travail. Gabriel Attal vient ainsi d’annoncer l’expérimentation de la semaine de 36 heures en quatre jours pour les agents de l’Urssaf de Picardie.
En revanche, pour l’exécutif, pas question de revenir sur le report de l’âge de départ à 64 ans, couplé à l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation.
Le bras de fer avec les opposants à la réforme des retraites devrait donc se poursuivre sur fond de nouvelles hausses des prix (électricité, péages…). L’intersyndicale qui s’est réunies hier soir a annoncé deux nouvelles journées de mobilisation pour le mardi 7 et le samedi 11 février. Le patron de la CGT Philippe Martinez s’est également dit ce matin sur France inter favorable aux « grèves reconductibles » face à un exécutif qui « joue le bras de fer ».


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mercredi 1er février 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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