C dans l’air du 20 février 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 20 février 2023, invités et sommaire – En ce lundi et comme chaque soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 20 février 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


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C dans l’air du 20 février 2023 : le sommaire

Philippe Batel, psychiatre – addictologue, sera l’invité d’Axel de Tarlé dans C dans l’air.
L’affaire Pierre Palmade a remis en lumière le vaste problème des addictions en France. Alcool, drogue, sexe, jeux, réseaux sociaux… les addictions touchent tous les milieux et tous les âges. Le drame de la route impliquant l’acteur a aussi mis un coup de projecteur sur la pratique du « chemsex », qui consiste à avoir une succession de relations sexuelles sous l’emprise de drogues de synthèse, comme la 3-MMC. Une pratique qui n’est pas si marginale, et qui ne concerne plus uniquement le milieu gay.
Pour ce qui est de la cocaïne, l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) recense au moins 600 000 consommateurs dans l’Hexagone, ce qui en fait la deuxième drogue la plus consommée en France après le cannabis. La poudre blanche n’est plus celle d’une élite mais concerne tout le monde, de l’agriculteur au PDG, avec un gramme passé à 65 euros en moyenne lorsqu’il avoisinait les 180 euros dans les années 1990.
Comment se sortir d’une addiction à la cocaïne ? Que peuvent faire les pouvoirs publics face à ces dépendances ? Comment lutter efficacement contre l’usage de stupéfiants au volant ? Philippe Batel, psychiatre et addictologue, fera le point sur les risques et les conséquences de la consommation de ces drogues, et l’urgence de prendre en main la question des addictions en France.

Economie : des bonnes nouvelles…pour qui ?
En dépit d’un contexte économique et géostratégique compliqué, et des menaces qui pèsent sur la croissance, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont déjà dépassé les 100 milliards d’euros, alors que seulement 24 des 40 groupes ont publié leurs résultats et les dividendes versés devraient voler vers un nouveau record. Selon la lettre financière Vernimmen.net, les quarante entreprises du CAC 40, principal indice boursier français, ont distribué 80,1 milliards d’euros à leurs actionnaires en 2022 soit une hausse de 15,5 % par rapport au record établi un an plus tôt, et porté par le bond des dividendes (+23 % à 56,7 milliards d’euros). Une générosité inédite qui doit beaucoup aux superprofits de TotalEnergies et au retour en force des banques, assureurs ainsi que du secteur du Luxe.
Mais ces chiffres records contrastent quelque peu avec le quotidien des Français, minés par l’inflation, et attisent le débat sur le partage de la richesse dans les entreprises. Dans ce contexte, certains groupes font le choix de distribuer des primes exceptionnelles à leurs employés. Ainsi Hermès vient d’annoncer pour ses 20 000 salariés dans le monde un complément de rémunération de 4 000 euros. À cela s’ajoute l’intéressement. En tout, un salarié d’Hermès touchera l’équivalent de 17 mois de salaire sur l’année, selon le groupe, conséquence d’une année historique avec des ventes en hausse de près de 30 %. D’autres entreprises ont aussi annoncé des primes exceptionnelles comme LVMH qui va reverser 1 500 euros à ses salariés les plus modestes. Et certains en Europe vont plus loin, comme Ferrari, avec une prime de 13 000 euros grâce à des ventes record.
Parallèlement, Renaissance doit dévoiler ce lundi après-midi ses propositions concernant le partage de la valeur en entreprise lors d’une convention sur le sujet, ouverte par la Première ministre Élisabeth Borne au siège du parti. Il s’agira « d’ouvrir des pistes qui puissent se traduire en décisions concrètes, qui permettront à toutes les Françaises et les Français qui travaillent une meilleure rémunération de leur travail et une meilleure association aux résultats de leur entreprise », avait expliqué vendredi Bruno Le Maire.
Ce lundi, le ministre de l’Economie a loué l’accord trouvé entre partenaires sociaux sur le partage de la valeur en entreprise, qualifié d’ « historique pour tous les salariés des PME » car il rend « obligatoire, pour toute PME qui a fait des profits importants au cours des trois dernières années, soit un accord d’intéressement, soit un accord de participation, soit le versement d’une prime défiscalisée ». « Nous respecterons cet accord qui est un bon accord » a-t-il souligné.
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait appelé dimanche le gouvernement a reprendre cet accord signé par le CFDT et la CFTC, sans le vider de sa substance : « tout détricotage de cet accord serait pour moi un coup de poignard dans le dos des partenaires sociaux ».
Alors comment mieux répartir les richesses créées par l’entreprise ? Et quelles sont les perspectives économiques pour 2023 ? Après une croissance à 2,6 % enregistrée en 2022, l’Insee prévoit une croissance faible mais positive au premier semestre 2023 et une décrue progressive de l’inflation vers 5 %. Le risque de récession, tant redouté pour 2023 compte tenu de la crise énergétique et du tour de vis des banques centrales, semble donc s’éloigner. Pour autant, l’inflation continue d’impacter fortement le pouvoir d’achat des Français et le nombre de faillites explose dans le pays. Ainsi au-delà des enseignes du prêt-à-porter qui ferment les unes après les autres, ce sont 42 500 entreprises qui ont mis la clef sous la porte en 2022, soit + 49,9 % sur un an – la plus haute augmentation de défaillances d’entreprises de son histoire, selon un rapport du cabinet spécialisé Altares.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce lundi 20 février 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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