C dans l’air du 19 avril 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 19 avril 2023, invités et sommaire – Ce mercredi soir et comme chaque jour sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 19 avril 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


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C dans l’air du 19 avril 2023 : le sommaire

Irène Tolleret, viticultrice et députée européenne Renew, sera ce soir l’invitée de Caroline Roux sur France 5.
Nous sommes au début du printemps et déjà certains territoires français sont en alerte sècheresse. Sur les 170 points noirs identifiés par l’exécutif, 48 se trouvent en Occitanie. Les fuites d’eau potable n’épargnent pas la région, alors même que plusieurs zones sont en vigilance, en alerte, voire en alerte renforcée avec des restrictions d’utilisation de l’eau pour faire face à la sécheresse.
Dans les Pyrénées-Orientales, département d’Occitanie où la sécheresse est la plus inquiétante, des limitations d’utilisation de l’eau pour des fins agricoles sont en place, mais aussi pour l’arrosage des jardins, des espaces verts ou encore des golfs. Dans 48 communes et collectivités d’Occitanie, la moitié de l’eau potable n’arrive pas à destination à cause de fuites sur le réseau, contre 1 litre sur 5 ailleurs.
Pour y remédier, fin mars, Emmanuel Macron a présenté son plan Eau pour améliorer la gestion de l’eau en France. L’objectif affiché est d’ici 2030 « de faire 10% d’économie d’eau dans tous les secteurs”, avec 5 grands axes de travail : accélérer la sobriété partout et dans la durée, lutter contre les fuites, investir dans la réutilisation d’eaux usées, accompagner la transformation de notre modèle agricole et mettre en place partout une tarification de l’eau.
Parmi les annonces faites sur le plan Eau de l’exécutif, chaque secteur devra présenter un plan en sobriété sur l’eau d’ici à l’été.
Pour atteindre ces objectifs, Emmanuel Macron a annoncé une hausse du budget des agences de l’eau, qui est de 2,2 milliards d’euros aujourd’hui, de « près de 500 millions d’euros par an ». « C’est l’effort dont on a besoin pour déclencher au total environ 6 milliards de plus dans l’économie de l’eau chaque année », selon le chef de l’Etat.
Pour Irène Tolleret, il est plus que temps de sonner l’alerte. Le sujet de l’eau va s’accélérer, notamment en région Occitanie et région sud, qui seront vivement touchées par de nombreuses conséquences du réchauffement climatique. Elle nous expliquera comment ces pénuries se traduisent dans les territoires et comment les agriculteurs peuvent s’adapter.

Alimentation : + 25 % en juin ?
Si l’inflation est en légère baisse au mois de mars (5,7 % selon l’Insee), principalement du fait d’un fort ralentissement des prix de l’énergie, l’envolée se poursuit dans l’alimentaire : + 14,8 % en février, + 15,9 % en mars. Et les prévisions des grands distributeurs ne sont pas bonnes pour les prochains mois. Mardi, le patron de Système U, Dominique Schelcher a dit craindre des hausses « entre 23 et 25 % sur l’alimentaire et la droguerie, la parfumerie et l’hygiène d’ici la fin du mois de juin ». De son côté, le président des Centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a assuré que l’inflation allait s’intensifier avec sans doute « un pic vers le mois de juin ou juillet ».
Alors jusqu’où ira cette inflation galopante dans l’alimentaire ? Pourquoi les prix de l’alimentation flambent-ils en France ? Il y a eu des négociations jusqu’à fin mars avec les industriels, explique Michel Edouard Leclerc, qui n’avait « jamais vu » une inflation aussi rapide. Il y a eu « un mur d’inflation ». Cette inflation est « incontournable à cause de la loi qui empêche les commerçants de vendre moins cher que le prix d’achat », déplore-t-il.
La loi évoquée a pour objectif de rééquilibrer, sur fond de guerre des prix, les négociations commerciales entre les fournisseurs de l’agroalimentaire et la grande distribution. Elle prolonge également deux mesures de loi Égalim au profit des agriculteurs : l’encadrement des promotions et le seuil de revente à perte à 10 % des produits alimentaires. Adoptée définitivement mercredi 22 mars par le Parlement, elle est vivement critiquée par la grande distribution, qui lui reproche notamment la limitation des possibilités de proposer de fortes promotions et demandent également au plus vite la réouverture de négociations commerciales avec les industriels. Car si les prix en magasins continuent leur ascension, les prix des matières premières, du blé ou encore de l’énergie, sont eux sur la pente inverse.
Dans un courrier adressé aux distributeurs et aux industriels, le gouvernement a également demandé cette réouverture des négociations. Hier le ministre de l’Économie a par ailleurs posé un ultimatum aux industriels de l’agroalimentaire. « Ils doivent aujourd’hui revenir à la table des négociations avec les distributeurs. Je leur laisse quelques semaines pour répercuter les baisses de prix que l’on voit sur le marché de gros. Mais je ne veux pas qu’ils refassent leurs marges sur le dos des consommateurs » a lancé Bruno Le Maire.
Des consommateurs qui chaque jour au moment de remplir leur caddie au supermarché, sont de plus en plus nombreux à renoncer à certains produits, pourtant de première nécessité. Dans les rayons, les Français changent leurs habitudes, boudent les marques, diminuent leurs achats… Résultat : alors que les prix sont toujours plus hauts, les ventes sont en chute libre. Mais le chiffre d’affaires ne cesse de grimper pour la grande distribution : + 9 % en moyenne en ce début d’année, après une année 2022 déjà très positive pour de nombreuses enseignes. Ainsi l’année dernière le groupe Carrefour a vu ses ventes augmenté de 16 % et son bénéfice grimper de 26 %, atteignant 1,35 milliard d’euros contre 1,07 en 2021.
Alors les hausses de prix dans l’alimentaire sont-elles justifiées ? Comment se déroulent les négociations entre distributeurs et grandes enseignes ? Enfin faut-il augmenter les salaires pour faire face à l’inflation ?


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mercredi 19 avril 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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