C dans l’air du 30 mai 2023 : invités et sommaire


Publicité

C dans l’air du 30 mai 2023, invités et sommaire – Ce mardi soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 30 mai 2023 : invités et sommaire
FTV


Publicité

C dans l’air du 30 mai 2023 : le sommaire

David Lisnard, maire de Cannes, et président de l’Association des maires de France, sera ce soir l’invité de Caroline Roux sur France 5.
Ce matin, le ministre de l’Action et des Comptes publics Gabriel Attal était l’invité de BFMTV et RMC, pour présenter son plan contre la fraude sociale. Le gouvernement réfléchit à une fusion entre la carte Vitale et la carte d’identité, afin de mieux lutter contre les fraudes aux prestations de santé. Dans une interview au Parisien, le ministre a annoncé lancer « une mission de préfiguration pour déterminer le calendrier et les modalités ». Mais ce chantier ne peut pas s’envisager tant que les délais de production des cartes ne sont pas revenus à la normale selon lui.
Gabriel Attal a aussi évoqué la situation des 1,2 million de retraités français qui vivent à l’étranger. « On va lancer un programme de contrôle sur les retraités qui résident dans des pays étrangers avec lesquels on n’a pas d’échange automatique d’état civil et qui ont plus de 85 ans car c’est l’âge à partir duquel on estime qu’il peut y avoir des cas non-conformes ». En clair, le gouvernement entend contrôler les retraités vivant hors des frontières européennes, afin de prévenir des situations de versement d’allocations alors que les bénéficiaires sont morts.
Enfin, le ministre Gabriel Attal souhaite renforcer les conditions de résidence en France « pour bénéficier d’allocations sociales ». Il faudra désormais passer neuf mois de l’année dans le pays – contre six prévus actuellement – pour bénéficier des allocations familiales ou du minimum vieillesse. De même pour les APL.
Selon la Cour des comptes, la fraude sociale représente un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros. Rien que pour les prestations sociales, celle-ci est évaluée entre 6 et 8 milliards d’euros par an.
David Lisnard, maire de Cannes, et président de l’Association des maires de France, reviendra sur ce plan contre la fraude sociale entamé par le gouvernement, et sur la main tendue par la majorité pour un accord possible sur la question migratoire.

Moscou attaquée par des drones !
Un mois après une première attaque qui avait visé le Kremlin, dont les contours restent encore une énigme, et une semaine après l’incursion de groupes paramilitaires russes d’Ukraine dans la région de Belgorod, la capitale russe a été à nouveau visée ce mardi 30 mai à l’aube. Selon les autorités russes, huit engins auraient été « neutralisés ». Ces armes seraient « d’un type jusqu’alors inconnu, fabriqués selon le schéma ‘canard’. On peut supposer que la production de drones de ce type a été lancée en Ukraine – leur portée peut atteindre des milliers de kilomètres », a expliqué Alexei Rogozine, le chef du Centre pour le développement des technologies de transport, cité par l’agence publique russe, RIA Novosti. Selon le Kremlin, cette attaque qualifiée de « terroriste » serait « une réponse » de Kiev après plusieurs jours de frappes meurtrières sur la capitale ukrainienne.
Alors qu’une contre-offensive ukrainienne est attendue depuis des mois, les attaques de drones, attentats et opérations de « sabotage » se sont multipliées ces dernières semaines dans les régions russes frontalières avec l’Ukraine. Mais si les frappes sont nombreuses dans les territoires frontaliers, elles étaient jusqu’alors plutôt rares à dans la capitale russe située à plus de 500 kilomètres de l’Ukraine. Kiev a, une nouvelle fois, rejeté toute responsabilité.
Que s’est-il passé à Moscou ? D’où proviennent les drones qui ont frappé la capitale russe ?
Depuis le début du conflit en Ukraine, ces engins volants pilotés à distance ne se contentent pas de filmer et de guider les frappes, ce sont aussi des armes capables de larguer des explosifs avec précision et à moindre coût. Ils ont modifié en profondeur les règles de la guerre. Les Ukrainiens sont devenus des experts dans l’utilisation de ces engins ultrasophistiqués à plusieurs millions d’euros ou appareils grand public bricolés pour devenir des armes mortelles. Ils utilisent notamment le Bayraktar TB2, un drone turc qui a permis à l’Ukraine de faire des ravages dans l’armée russe, frappant notamment définitivement en Mer Noire le croiseur russe Moskva et l’île aux Serpents.
Cet engin sans pilote, conçu par le propre gendre du président turc, est devenu l’instrument des ambitions géopolitiques d’Istanbul. Recep Tayyip Erdogan, réélu dimanche à la tête de la Turquie, a fait de la production de matériel militaire, l’un des piliers industriels de son pays et utilise le drone au service d’une stratégie d’influence en Afrique, en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Europe. Il occupe ainsi une place singulière dans le conflit en Ukraine. Partenaire de la Russie et hostile aux sanctions qui la touchent, la Turquie, dans le même temps membre de l’Otan, vend des armes à l’Ukraine.
Mais quelle sera sa stratégie ces cinq prochaines années ? Le Kremlin a souligné, lundi, avoir des objectifs « très ambitieux » avec la Turquie, au lendemain de la réélection du président turc.


Publicité

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mardi 30 mai 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



Publicité


error: Content is protected !!
Retour en haut