C dans l’air du 1er février 2024 : les invités et le sommaire


Publicité

C dans l’air du 1er février 2024, invités et sommaire – Ce jeudi soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 1er février 2024 : les invités et le sommaire
FTV


Publicité

C dans l’air du 1er février 2024 : le sommaire

⚫ Karim Benchenane, chercheur en neurosciences au CNRS, sera ce soir l’invité de Caroline Roux sur France 5. Au cours de l’émission, il abordera l’événement récent où la start-up Neuralink, cofondée par Elon Musk, a implanté sa première puce cérébrale sur un individu. Cette puce, de la taille d’une pièce de monnaie, est équipée de milliers d’électrodes fixées sur une centaine de fils ultra-flexibles. Une fois implantée, elle collecte les données cérébrales de mouvement du patient, les transmettant ensuite aux ordinateurs de Neuralink. Elon Musk affirme que les premiers résultats montrent une activité neuronale prometteuse.
Bien que fondée en 2016, Neuralink n’est pas la première entreprise à réaliser un implant cérébral, également appelé interface cerveau-machine (ICM), sur un être humain. En septembre, l’entreprise néerlandaise Onward avait annoncé des tests visant à coupler un implant cérébral à un autre stimulant la moelle épinière, dans le but d’aider un patient tétraplégique à retrouver de la mobilité.
Neuralink a des ambitions variées, allant de la restauration de la mobilité chez les patients paralysés à la restitution de la vue chez les aveugles, et même la guérison de maladies psychiatriques comme la dépression. Elon Musk souhaite également rendre cet implant accessible à tous, afin d’améliorer la communication avec les ordinateurs et de contrôler, selon lui, le « risque pour notre civilisation » posé par l’intelligence artificielle. Karim Benchenane reviendra lors de l’émission sur cet implant cérébral récemment posé par Neuralink sur un patient.

⬛ La crise agricole semble-t-elle résolue ? Après des mois de négociations, les Vingt-Sept réunis à Bruxelles ont enfin conclu un accord jeudi pour une aide militaire de 50 milliards d’euros à l’Ukraine. Cette assistance, réclamée de manière insistante par Volodymyr Zelensky face aux bombardements continus de l’armée de Vladimir Poutine, était conditionnée à la levée du veto du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Seul parmi les Vingt-Sept à maintenir des liens étroits avec Moscou depuis le début de l’invasion de l’Ukraine il y a près de deux ans, Orban avait suscité la colère de ses pairs en s’opposant à cette aide cruciale en décembre dernier. Cette aide, intégrée dans une rallonge budgétaire de l’UE jusqu’en 2027, vise à soutenir l’économie ukrainienne, alors que le financement de Kiev est toujours en débat au Congrès américain.
Cependant, alors que cette question est désormais résolue en Europe, une autre crise s’est manifestée jeudi à Bruxelles, celle du secteur agricole. Les mesures annoncées la veille par le gouvernement français et les concessions de la Commission européenne, telles que la flexibilité sur la question des jachères et le rétablissement des droits de douane sur les produits agricoles ukrainiens en cas de perturbation du marché, n’ont pas apaisé la profession. Les agriculteurs restent mobilisés en France, Italie, Espagne et Allemagne, des centaines de tracteurs convergent vers la capitale belge pour faire entendre leurs revendications.
Depuis le début du mouvement des agriculteurs, certains dénoncent une « concurrence déloyale » des produits étrangers, en particulier ukrainiens. La levée des droits de douane par Bruxelles au début de la guerre contre la Russie en 2022 pour soutenir le régime ukrainien est critiquée par les acteurs du secteur. Depuis plusieurs semaines, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie font pression sur la Commission pour mettre en place des mesures de protection.
En France, les blocages persistent et de nouvelles annonces ont été faites par le Premier ministre, Gabriel Attal, promettant notamment une aide de 150 millions d’euros aux éleveurs dès cet été. Le plan « Ecophyto », visant à réduire l’usage des pesticides, est également mis en pause. Bruno Le Maire a annoncé le relèvement des seuils d’exonération sur les transmissions des biens agricoles. Bien que la FNSEA et les Jeunes agriculteurs aient appelé à suspendre les blocages, la question demeure : les blocages touchent-ils à leur fin ? L’Ukraine inonde-t-elle réellement l’Europe de ses produits, représentant ainsi une menace pour les agriculteurs français ? Comment l’UE a-t-elle persuadé Viktor Orban de retirer son veto sur l’aide à l’Ukraine ?


Publicité

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce jeudi 1er février 2024 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



Publicité


error: Content is protected !!
Retour en haut