C dans l’air du 21 octobre 2024 : les invités et le sommaire


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C dans l’air du 21 octobre 2024, invités et sommaire – Ce lundi et comme chaque soir sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 21 octobre 2024 : les invités et le sommaire
Crédits photo : NATHALIE GUYON / FTV


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C dans l’air du 21 octobre 2024 : le sommaire

⬛ Impôts : le grand chamboule-tout ?!

Le projet de loi de finances, soutenu par le gouvernement Barnier, est débattu dès ce lundi soir à l’Assemblée nationale. Le volet des recettes, remanié par la gauche et rejeté en commission la semaine dernière, suscitera de vifs échanges. Le NFP, ayant adopté la version amendée samedi, cherche à accroître la contribution des grandes entreprises et des plus riches, via des mesures telles que la taxe sur les superprofits, le renforcement de l’exit tax et la pérennisation de la taxe sur les plus fortunés. La gauche et le MoDem s’étaient mis d’accord en commission pour rendre permanent un taux d’imposition minimal de 20 % sur les hauts revenus. Bien que soutenant le gouvernement, les centristes se montrent favorables à une augmentation de la « flat tax » sur les revenus du capital et à une réduction des avantages fiscaux sur l’assurance vie, en alignant ce régime sur celui des successions en ligne directe. En revanche, Renaissance plaide pour plus de réformes et de coupes budgétaires, mais moins d’impôts. Les Républicains (LR) s’opposent également à une augmentation de la fiscalité, ainsi qu’au report de six mois de l’indexation des petites retraites sur l’inflation. Le Rassemblement national (RN) critique ce qu’il qualifie de « matraquage fiscal » et fixe des « lignes rouges » telles que la taxe sur l’électricité ou la réduction du remboursement des consultations médicales.


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Par ailleurs, pour réduire la dette publique, la droite et l’extrême droite relancent la piste des privatisations. Gérald Darmanin, ancien ministre de l’Intérieur, a proposé dans une interview du 6 octobre la vente de participations de l’État dans des sociétés comme Orange, la Française des Jeux (FDJ), Stellantis et Engie. Eric Ciotti, leader de l’Union des droites et allié du RN, a déposé un amendement pour que l’État vende ses actions dans Engie et Renault avant le 1ᵉʳ janvier 2025. Le RN préconise depuis longtemps la privatisation de l’audiovisuel public, une mesure présente dans les programmes de Marine Le Pen en 2022 et du RN en 2024.

Cependant, l’État aurait-il vraiment intérêt à vendre ses participations ? Actuellement, l’Agence des participations de l’État (APE) détient des parts dans 81 entreprises, pour une valeur de 179,5 milliards d’euros, générant des bénéfices estimés à 14 milliards d’euros pour 2023. Certaines privatisations passées, comme celle des autoroutes en 2006, sont aujourd’hui critiquées, notamment pour la rentabilité exceptionnelle des concessions.

En parallèle, Sanofi a confirmé ce lundi sa cession de 50 % de sa filiale Opella, qui commercialise le Doliprane, à un fonds américain, suscitant la réprobation d’Arnaud Montebourg. L’ancien ministre de l’Économie appelle à bloquer cette vente au nom de l’intérêt national, rappelant son opposition passée à la vente d’Alstom à General Electric en 2014. Montebourg dénonce l’incapacité des dirigeants à défendre la souveraineté nationale dans ces décisions stratégiques.

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce lundi 21 octobre 2024 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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