Valérie Trierweiler : « Est-elle allée au bout de son devoir de vérité » ?

© Arenes Editions
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Hier matin  sur Europe 1, Thomas Sotto recevait Laurent Beccaria, directeur des Editions Les Arènes, éditeur du livre de Valérie Trierweiler « Merci pour ce moment »… le livre best-seller de cette rentrée littéraire puisqu’il s’est déjà vendu à plus de 600 000 exemplaires dans l’hexagone.


Une interview qui intervient au moment même où Valérie Trierweiler entame une tournée de promo pour la sortie de son livre à l’étranger… chose qu’elle avait refusé de faire en France. Tout de suite une compilation des principales déclarations de Laurent Beccaria.

Pourquoi Valérie Trierweiler a choisi une petite maison indépendante ?

« On a fait ça à l’ancienne, une rencontre et le fluide est passé, c’est une question de confiance »


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Et le chèque d’à valoir il était de combien ?

« Il était de zéro, elle n’a rien touché avant ».

À propos de la promotion à l’étranger et pas en France

« Il y avait le sentiment d’hystérisation autour de son nom, elle voulait que son livre soit lu. Elle avait l’impression que les débats auraient été éternels si elle avait parlé. »

Il se dit que vous avez expurgé certains passages du livre ?

« Je n’ai expurgé aucun passage du livre. J’ai suggéré des coupes ou de développer les passages sur les choses vues à l’Elysée, l’analyse psychologique de François Hollande. Je n’ai pas demandé d’adoucir quoi que ce soit. »

Avez-vous des regrets ?

« Je n’avais pas senti que le livre allait déclencher autant de passions négatives dans les médias. L’accueil médiatique a été unanime contre le livre. Les éditorialistes ont été extrêmement violents, Onfray, Giesbert… »

N’êtes vous pas allés trop loin avec cet ouvrage après que François Hollande ait appelé au respect de la fonction présidentielle ?

« La fonction présidentielle ? Se promener avec un casque intégral pour ne pas être reconnu, c’est la respecter ? Je ne suis pas sûr. Je trouve qu’il y a une dimension de choses vues à l’intérieur du pouvoir, dans le livre, extrêmement intéressante, un portrait psychologique. Ce qui remonte des lecteurs, c’est le mystère François Hollande. Avec le livre, on approche de cette espèce d’oignon à dix couches avant de découvrir la vérité de l’homme. »

« Les sans-dents » n’est-ce pas un peu dur ?

« Les sans-dents, quand j’ai reçu cette page, ça a été un choc. Je ne pensais pas qu’il y avait une telle dissociation entre les convictions et ce qu’on pense en privé. J’ai demandé à Valérie Trierweiler plusieurs fois si elle était sûre, elle a dit oui. Je pense que c’est au premier degré ! Il n’a pas démenti ; c’est à plusieurs reprises, pas une seule fois. C’est un Président qui n’aime pas les faiblesses. La mort, les handicaps, la souffrance, la pauvreté… »

Combien ce livre a t-il déjà rapporté à Valérie Trierweiler ?

« Pour l’instant, ça n’a rien rapporté à Valérie Trierweiler. 1,3 à 1,7 million ? C’est autour de ces sommes, avant impôt. »

Comment va t-elle aujourd’hui ?

« Elle va bien, comme quelqu’un qui est allée au bout de son devoir de vérité, c’est ça qu’elle ressentait. La victime de départ, c’est elle : pas de femme n’a été autant humiliée publiquement, répudiée par communiqué à l’AFP. »


Beccaria : « Un choc en découvrant l’expression… par Europe1fr



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