C dans l’air du 26 janvier 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 26 janvier 2023, invités et sommaire – Ce jeudi et comme chaque soir, Caroline Roux vous donne rendez-vous sur France 5 pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 26 janvier 2023 : invités et sommaire
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C dans l’air du 26 janvier 2023 : le sommaire

🔵 Romain Mielcarek, journaliste indépendant, spécialiste des conflits armés, de la défense et des relations internationales, sera ce soir l’invité de Caroline Roux.
C’est à Paris en 2013 que Romain Mielcarek rencontre Sergueï Solomasov. A l’époque jeune journaliste, il faisait partie d’une association de bloggeurs qui traitaient de questions stratégiques, militaires et internationales. Ce jour-là, l’association organisait une conférence sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Un diplomate russe l’approche, lui donne sa carte de visite et lui dit qu’il vient d’être affecté à Paris, qu’il « veut mieux comprendre le pays ». Rapidement, la DGSI l’alerte et essaie par la même occasion d’y trouver leur intérêt, en essayant de le recruter pour être une source potentielle.
Dans son livre, Romain Mielcarek dénonce la politique de l’autruche des différents dirigeants. Selon lui, « l’invasion de l’Ukraine et les crimes massifs commis par les armées russes ont enfin fait prendre conscience aux dirigeants politiques qu’il fallait réagir ».
D’après une enquête du New York Times publiée dimanche 22 janvier dernier, des agents du GRU – le principal service russe de renseignement militaire – auraient utilisé des membres du groupuscule paramilitaire ultranationaliste et suprématiste russe, Mouvement impérial russe, pour envoyer au moins six lettres piégées entre fin novembre et début décembre 2022 à diverses personnalités espagnoles de premier plan, dont le Premier ministre, Pedro Sánchez.
Pour Romain Mielcarek, Sergueï Solomasov, l’espion qui l’a approché ainsi que ses collègues sont « des profiteurs de misère qui plantent leurs griffes dans les plaies de personnes fragiles et manipulables ». Il reviendra sur les méthodes d’espionnage des russes et sur la politique des dirigeants à l’égard de ces espions.

🔵 Jusqu’où armer l’Ukraine ?
Après plusieurs semaines de tergiversations, l’Allemagne et les États-Unis ont donné, mercredi, leur feu vert à la livraison de chars Leopard et Abrams à l’Ukraine. « Berlin va envoyer 14 chars d’assaut Leopard 2 à l’Ukraine et accepte qu’ils soient réexportés à Kiev par des pays partenaires », a ainsi annoncé le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit. L’annonce attendue, intervient après les demandes répétées de l’Ukraine et les pressions d’autres pays pour autoriser ces livraisons. Dans la foulée Washington a confirmé l’envoi de 31 chars Abrams.
Avant l’Allemagne et les Etats-Unis, le Royaume-Uni avait pris les devants en promettant de telles livraisons, tandis que la Pologne n’attendait plus le feu vert de Berlin pour acheminer des blindés lourds aux forces ukrainiennes. Désormais, ce sont une dizaine de pays d’Europe qui vont envoyer près d’une centaine de Leopard 2 à l’Ukraine, ces derniers s’ajoutant à ceux promis par Londres et Washington. La France, de son côté, a applaudi ces décisions mais n’a pas suivi le mouvement. La question de la livraison des chars Leclerc devrait être tranchée ces prochains jours mais le ministre des Armées a déjà fait comprendre hier sur le plateau de C dans l’air l’Invité que les discussions avec les Ukrainiens portaient aujourd’hui plus sur « la défense sol-air ou sur l’artillerie » que sur les chars Leclerc.
D’ailleurs après avoir obtenu la promesse de chars lourds occidentaux, le président ukrainien a mis la barre plus haut dans son allocution d’hier soir, réclamant des missiles longue portée et des avions de combat afin de permettre à l’Ukraine de faire face aux prochaines offensives russes. Remerciant tous les alliés « pour leur volonté de nous donner des chars modernes et indispensables », Vlodimir Zelensky a également tenu à souligner que « la clé » pour renverser les forces russes sur le champ de bataille était « maintenant la vitesse des livraisons et le volume du soutien ». Alors jusqu’où iront les alliés pour aider l’Ukraine ?
Après l’annonce de la livraison de dizaines de chars européens et américains à Kiev, le Kremlin a fait tirer une nouvelle salve de missiles contre l’Ukraine, notamment sur Kiev, et a dénoncé « l’engagement direct » des Occidentaux dans le conflit en Ukraine. Ni la France, ni aucun de ses partenaires, ne sont en guerre contre la Russie, a répondu de son côté le ministère français des Affaires étrangères, récusant les propos tenus par Moscou.
Mais, en France, le débat s’intensifie sur la question des livraisons d’armes. Marine Le Pen a dit s’opposer à l’envoi d’armes lourdes à l’Ukraine, craignant une escalade dans le conflit contre Vladimir Poutine. A gauche, le communiste Fabien Roussel a lui réclamé un débat au Parlement, portant sur la stratégie de la France dans ce conflit et l’envoi d’armes lourdes. De son côté, le ministre des Armée Sébastien Lecornu s’est dit favorable hier soir dans C dans l’air l’invité à un « débat global sur la livraison des armes, pour bien redire à quel point il y a ceux qui veulent aider l’Ukraine et ceux qui sont un peu gênés aux entournures ».
Mais de quel matériel parle-t-on ? Que pourraient changer les livraisons de chars lourds par plusieurs pays dans le conflit ? Quelle est la situation en Ukraine ? Pourquoi le président ukrainien vient-il de renvoyer plus de dix hauts responsables politiques, dont un membre proche de son cabinet ? Enfin faut-il un débat au Parlement sur les livraisons d’armes à l’Ukraine ?


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce jeudi 26 janvier 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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