C dans l’air du 14 mars 2023 : invités et sommaire


Publicité

C dans l’air du 14 mars 2023, invités et sommaire – Ce mardi et comme tous les soirs sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 14 mars 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


Publicité

C dans l’air du 13 mars 2023 : le sommaire

Serge Papin, administrateur indépendant du Conseil d’administration d’Auchan Retail International, ancien PDG de Système U, sera l’invité ce soir de Caroline Roux.
Alors que l’inflation alimentaire a atteint 14,5 % sur un an en février selon l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures pour protéger le pouvoir d’achat des Français, notamment un chèque alimentaire qui devrait être mis en place dans les prochains mois ainsi qu’un trimestre anti-inflation.
Les enseignes de la moyenne et grande distribution se sont aussi engagées à proposer un panier de références au prix “le plus bas possible », durant tout un trimestre (mars, avril, mai). C’est le cas de Système U qui, dès le mois de février, avait communiqué autour d’un panier de « 150 produits à prix coûtant », lancé pour « une durée indéterminée ». Auprès du Journal du dimanche, Alexandre Bompard a dévoilé la création d’un panier « essentiel et nutrition » dans les magasins Carrefour, qui comprendra 200 produits (dont 100 dits « du quotidien » et 100 ayant un Nutri-Score A et B) des marques Carrefour et Simpl, dont les prix seront bloqués autour de 2 euros entre le 15 mars et le 15 juin. Intermarché a aussi annoncé le lancement d’une campagne sur « 500 produits anti-inflation », parmi lesquels 30 « produits frais de rayons traditionnels – viande, poisson, fruit ou légume ». “Ce trimestre anti-inflation sera un dispositif massif, efficace, protecteur”, a promis lundi Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances.
Absent de cette réunion de la grande distribution sur l’inflation, organisée à Bercy, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres Leclerc, dénonce une sorte d’”orchestration” et de communication politique autour du panier “anti-inflation. « Je n’ai pas attendu une réunion publique pour être moins cher », a affirmé sur CNews Michel-Edouard Leclerc. Le premier réseau de distribution français « ne s’interdit rien », mais son patron « préfère pour le moment être moins cher sur tout » et éviter « un cône aussi restreint de communication » qui « donne l’impression qu’on se rattrape sur le reste ».
Pour Serge Papin, il faut passer “du pouvoir d’achat au vouloir d’achat”. Selon lui, “il faut changer la volonté d’acheter. Il faut qu’on aille vers des produits bruts, des produits non transformés, qu’on change notre façon de consommer, qu’on arrête le prêt à manger, les sodas”. Il reviendra sur le trimestre “anti-inflation” proposé par Bercy et sur le modèle de la grande consommation alimentaire.

Enfants ukrainiens déportés : l’autre crime de guerre
Lors des conflits armés, les mineurs sont les plus vulnérables. La guerre en Ukraine semble en train de faire de milliers d’entre eux un « butin de guerre ». C’est ce qu’a évoqué le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, la semaine dernière. C’est le risque pointé par de nombreux enquêteurs, des juristes et des ONG dont Human Rights Watch qui a publié hier un rapport sur les conséquences de l’invasion russe pour les dizaines de milliers d’enfants vivant dans des institutions ukrainiennes.
Tous s’inquiètent du sort d’au moins 16 200 enfants ukrainiens déportés vers la Russie, comme l’indique le Bureau national d’information en Ukraine. En janvier, les autorités russes ont admis que près de 5 millions d’Ukrainiens, dont 733 000 mineurs, étaient arrivés sur leur sol depuis le début de « l’opération spéciale ». Lors de sa quatrième visite en Ukraine début mars, le procureur de la CPI a déclaré que « ces actes présumés font l’objet d’une enquête prioritaire de la part de (s)on bureau ». Des mandats d’arrestation pourraient bientôt être émis par la CPI.
L’association « Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre! » estimait en décembre que ces transferts forcés de masse relevaient des qualifications de génocide et de crimes contre l’humanité.
« Nous devons accorder une attention particulière aux crimes qui ont été et sont commis par la Russie à l’encontre de nos enfants ukrainiens. Il s’agit de la déportation, de l’enlèvement et des tentatives d’effacer l’identité nationale et familiale de nos enfants », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ces déportations nous ramènent « aux heures les plus sombres de l’histoire européenne », a rappelé la procureure en chef du parquet européen, Laura Kovesi. L’ampleur de ces transferts forcés et répétés, sans parler des procédures législatives et logistiques mises en place, témoigne d’une pratique et d’une politique planifiée par la fédération de Russie.
L’université Yale a montré le rôle premier des autorités fédérales dans ces transferts et ses programmes. Vladimir Poutine a en effet exigé des modifications législatives pour faciliter les adoptions de ces enfants. Il a aussi nommé Maria Lvova-Belova au poste de commissaire aux droits de l’enfant. Depuis l’invasion, elle organise les déportations, communique à tout-va et met en scène des adoptions, des cérémonies d’accueil.
Face à cette situation, certains parents remuent ciel et terre pour retrouver leurs enfants disparus. Un père dont les enfants avaient été évacués côté russe lors de la bataille de Marioupol est parvenu à les retrouver et à les ramener en Lettonie. Un parcours du combattant qu’ils racontent aujourd’hui.
Sur le front, les soldats russes souffrent face à l’incroyable cruauté des combats. Et ils le font savoir. Depuis le début du mois de février apparaissent sur les réseaux sociaux des vidéos de mobilisés qui protestent contre les conditions dans lesquelles ils sont envoyés à l’assaut, eux disent « au massacre ». Les mises en scènes se ressemblent : des soldats russes cagoulés, qui, par petits groupes, dénoncent leur impréparation, leur manque d’armement, d’équipement, de nourriture et de soutien. Ils considèrent que de nombreuses vies pourraient être épargnées. Ils apparaissent comme choqués qu’on leur ait menti sur ce qu’allait être leur rôle ans cette « opération spéciale ». C’est peu dire que ces vidéos font tache et rompent avec la propagande du Kremlin. Le phénomène n’est en revanche pas nouveau, il avait déjà été observé en septembre dernier. Ces soldats, qui viennent principalement des régions éloignées d’Irkoutsk, Arkhangelsk ou Novossibirsk interpellent directement Vladimir Poutine à qui ils demandent de rejoindre les rangs de l’armée régulière. Après plus d’un an de conflit, le chef de l’Etat russe ne s’est toujours pas rendu sur le front. Au contraire, le chef de la milice Wagner, Evgueni Prigogine, s’affiche de plus en plus sur les zones de combats. Il affirme en même temps de plus en plus clairement ses ambitions politiques.
L’Etat russe est-il en train de perpétrer un nouveau crime contre l’humanité en organisant la déportation de milliers de mineurs ukrainiens ?
Comment retrouver les enfants disparus ?
Que risques les soldats russes qui dénoncent leur condition sur le front ?


Publicité

Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mardi 14 mars 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



Publicité


error: Content is protected !!
Retour en haut