C dans l’air du 6 mars 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 6 mars 2023, invités et sommaire – Ce lundi soir sur sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 6 mars 2023 : invités et sommaire
© Stéphane Grangier / France TV


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C dans l’air du 6 mars 2023 : le sommaire

Luc Julia, co-concepteur de l’assistant vocal Siri, directeur scientifique de Renault, Auteur de “On va droit dans le mur” et « L’intelligence artificielle n’existe pas » publiés chez First, sera ce soir l’invité de Caroline Roux.
Luc Julia est ingénieur et informaticien franco-américain. Il est l’un des concepteurs de l’assistant vocal Siri. Ancien vice-président de Samsung chargé de l’innovation, il a rejoint Renault en 2021 en tant que directeur scientifique et est l’auteur de « On va droit dans le mur », et « L’intelligence artificielle n’existe pas », publiés chez First.
ChatGPT, créé par OpenAI et mis en ligne fin novembre, se présente comme un programme de chat avec une intelligence artificielle capable de répondre à nos requêtes. En quelques secondes, le logiciel formule des paragraphes argumentés sur n’importe quel sujet, sans fautes d’orthographe et dans huit langues (français, anglais, espagnol, allemand, japonais, chinois, russe et néerlandais). Le succès de ChatGPT a été immédiat : cinq jours après sa mise en ligne, le programme comptait un million d’utilisateurs selon le président d’OpenAI sur Twitter.
Le patron du groupe de médias allemand Axel Springer a annoncé ce mardi que des postes de journalistes dans les rédactions du tabloïd Bild et du média généraliste Die Welt seront supprimés d’ici à la fin de l’année. Pour cause : l’intelligence artificielle qui, selon Mathias Döpfner, le patron du groupe berlinois, « va révolutionner le journalisme et l’industrie des médias ». Il y aura par conséquent « une réduction significative des emplois dans les domaines de la production, de la mise en page, de la correction et de l’administration » poursuit-il. Dans le même temps, depuis plusieurs semaines, le filtre « Bold Glamour » cartonne sur TikTok. Ce filtre qui utilise l’intelligence artificielle est très réaliste, et surtout indétectable. Les médecins, eux, craignent des conséquences psychologiques.
Pour le ministre délégué chargé de la transition numérique, Jean-Noël Barrot, la France a encore sa carte à jouer dans la bataille de puissance qui oppose la Chine et les Etats-Unis sur la question de l’intelligence artificielle. Il a annoncé viser « la formation de 400 000 experts du numérique d’ici [à] 2030 » pour que la France « ne passe pas à côté de cette nouvelle vague » de l’intelligence artificielle. Les entreprises du numérique doivent pouvoir « recruter dans les meilleures conditions », a ajouté M. Barrot.
Luc Julia reviendra sur les enjeux et les défis de l’intelligence artificielle.

Retraites : et maintenant les blocages…
La trêve est terminée pour les opposants à la réforme des retraites. A la veille d’une sixième journée de mobilisation, ce 7 mars, la consigne des syndicats est claire : « mettre la France à l’arrêt » aussi longtemps qu’il le faudra pour faire plier le gouvernement. A la pointe de la contestation, les salariés du secteur des transports. Selon la SNCF, en moyenne, 20 % des TGV et TER seront en circulation. Les Intercités seront, eux, quasiment tous à l’arrêt. Et sur les routes aussi, la contestation s’organise : les routiers ont rejoint depuis dimanche soir le mouvement et ont organisé dès ce lundi des barrages filtrants un peu partout en France.
Autre secteur très mobilisé, celui stratégique de l’énergie. Les syndicats appellent à une grève dure, reconductible, qui a démarré dès vendredi 3 mars dans plusieurs centrales nucléaires et hydrauliques françaises. La grève s’annonce également très suivie dans les raffineries de pétrole où les salariés ont cessé le travail dès ce lundi ainsi que parmi les éboueurs et toute la filière des déchets qui vont entrer dans la danse ce mardi à l’appel de la CGT. Du côté de l’Education nationale, les organisations syndicales annoncent également plus de 60 % de grévistes.
Le mouvement social passe « la vitesse supérieure », comme l’a appelé de ses vœux le leader de la CGT Philippe Martinez dans le Journal du dimanche (JDD). De son côté le patron de la CFDT Laurent Berger a déploré, ce lundi au micro de France Inter, le « silence » d’Emmanuel Macron « depuis deux mois » face aux opposants au projet de réforme des retraites du gouvernement, et a estimé que le président de la République actuellement en tournée en Afrique « ne peut pas rester sourd ». Regrettant par ailleurs que l’intersyndicale n’ait été « reçue collectivement par personne » au sein de l’exécutif depuis qu’elle a lancé en janvier la mobilisation, Laurent Berger a affirmé qu’il fallait « arrêter de prendre les gens pour des cons ». Les opposants à la réforme n’ont « pas de déficit d’explication », a-t-il insisté. Les propos d’Olivier Véran évoquant une « catastrophe écologique, agricole ou sanitaire » en cas de grève massive, « c’est grossier, c’est nul, c’est petit, c’est à bout d’arguments (…) Nous ne sommes pas des irresponsables. On va continuer cette mobilisation » mais « il faut arrêter ».
De son côté, le porte-parole du gouvernement a reconnu ce lundi que son message est « mal passé » et qu’’il aurait dû être formulé différemment, tout en jugeant « qu’il n’est pas nécessaire de bloquer tout un pays et d’entraîner des désagréments aussi importants pour les Français ». « Nous tiendrons l’objectif » d’un régime des retraites équilibré financièrement en 2030, a-t-il par ailleurs assuré, avant d’évoquer des « discussions avec les sénateurs », qui examinent actuellement le projet, pour que les mesures qui grèvent financièrement la réforme soient compensées par d’autres.
Pendant ce temps, le texte sur la réforme des retraites est examiné jusqu’à dimanche au Sénat, où les Sénateurs à majorité LR veulent y mettre « des marqueurs de droite ». Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs de droite, défend notamment l’intégration d’une part de capitalisation et appelle à « bloquer les bloqueurs qui veulent bloquer la France » le 7 mars. Mais à droite, cette position est contestée. A l’Assemblée, Aurélien Pradié, débouté récemment de son poste de numéro deux des Républicains en raison de son opposition à la réforme des retraites, continue à faire entendre sa différence. Dans un entretien accordé à l’Opinion le député LR a insisté sur le fait que cette réforme ne peut « se faire sans dialogue social ». Ce pourquoi, avec ses collègues Stéphane Viry et Ian Boucard, il a proposé à Laurent Berger de venir discuter ce mercredi avec les députés LR. À ce jour, plus d’une dizaine de députés LR ont pris publiquement position contre la réforme des retraites.


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce lundi 6 mars 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.



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