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Sylvester “Sly Stone” Stewart, auteur-compositeur et leader visionnaire de “Sly and the Family Stone”, est décédé lundi à l’âge de 82 ans, entouré de ses proches, après de longues années de lutte contre une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et d’autres problèmes de santé.
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« Après une longue lutte contre la BPCO et d’autres problèmes de santé, Sly est allé paisiblement, entouré de ses trois enfants, de son ami proche et de sa famille », ont annoncé ses proches. « Son extraordinaire héritage musical continuera de résonner et d’inspirer des générations »
Son décès marque la fin d’une époque : à la fin des années 1960, il avait révolutionné la scène musicale en fusionnant funk, soul, rock psychédélique et gospel, avec des textes porteurs de justice sociale, d’unité et de diversité. Son groupe, pionnier autant sur la forme que sur le fond, affirmait une inclusion pionnière : hommes et femmes, Noirs et Blancs sur scène, un vrai manifeste culturel.
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De ses débuts prodigieux à la consécration
Né en 1943 à Denton (Texas), il s’installe en Californie puis émerge comme DJ avant de constituer Sly and the Family Stone en 1966, aux côtés de Freddie, Rose, Cynthia Robinson, Larry Graham et d’autres talents. Leur single Dance to the Music (1968) deviendra un classique immédiat.
Le groupe enchaîna les tubes : Everyday People, Thank You (Falettinme Be Mice Elf Agin), Family Affair, marquant une époque. Leur performance exaltante au festival de Woodstock 1969 reste l’un des moments cultes de l’histoire du rock.
Au début des années 1970, Sly Stone plonge dans les excès : drogues, dépression, retrait de la scène. L’album There’s a Riot Goin’ On (1971) reflète cette désillusion, marqué par des rythmes sombres et une atmosphère trouble. Le groupe se dissout officiellement en 1975. Bien qu’il ait tenté quelques retours, il ne retrouvera jamais son éclat d’antan.