C dans l’air du 14 novembre 2023 : invités et sommaire


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C dans l’air du 14 novembre 2023, invités et sommaire – Ce mardi soir et comme chaque jour sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.


Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

C dans l'air du 14 novembre 2023 : invités et sommaire
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C dans l’air du 14 novembre 2023 : le sommaire

⚫ Emma Haziza hydrologue et présidente fondatrice de la société Mayane, spécialisée dans l’adaptation de notre société au changement climatique, sera ce soir l’invitée de Caroline Roux dans #cdanslair.
Le Pas-de-Calais, qui a déjà subi la tempête Ciaran le 2 novembre, des crues record le 7 novembre et des précipitations intenses jeudi et vendredi, reste mardi en vigilance jaune pour vent, pluie-inondation et vagues-submersion.
Dix jours que les habitants y écopent sans fin. Emmanuel et Brigitte Macron s’y sont rendus ce mardi. Le département est meurtri par plusieurs jours de pluies, de crues et d’inondations dévastatrices, et les habitants se préparent à une nouvelle montée des eaux après quelques jours d’accalmie. Le chef de l’État à exprimer son soutien et celui de la Nation aux habitants touchés par les épisodes de crues successifs ainsi qu’à l’ensemble des forces de secours mobilisées.
Emma Haziza reviendra sur ces événements climatiques exceptionnels, leurs causes et les différentes possibilités d’adaptation sur le territoire.

⬛ La chute de Gaza, les menaces de l’Iran
En Israël, le ministre de la Défense a annoncé que « le Hamas a perdu le contrôle de Gaza » et que ses « combattants fuient vers le Sud ». L’armée israélienne a également indiqué avoir pris possession des bâtiments gouvernementaux du Hamas dans la ville, notamment le Parlement, alors que des combats intenses se poursuivent et se concentrent depuis ce week-end autour des établissements hospitaliers, en particulier de l’hôpital al-Chifa encerclé. Environ 10 000 Palestiniens, blessés comme déplacés, y sont actuellement réfugiés selon l’ONU. La Maison Blanche a appelé Tsahal à « protéger » l’établissement.
L’armée israélienne affirme, de son côté, que le Hamas se sert de l’hôpital al-Chifa pour installer des infrastructures dans les sous-sols. Un autre hôpital est également au cœur de l’actualité après que le porte-parole de l’armée israélienne a dévoilé des images de l’hôpital Al-Rantissi qui auraient été tournées dans ses sous-sols. Elles montreraient des caches d’armes du Hamas et également une salle qui aurait pu abriter des otages selon Tsahal.
Des otages enlevés le 7 octobre dernier qui sont au cœur d’intenses négociations sous l’égide du Qatar. Le Hamas a accusé ce lundi Israël de « tergiverser » dans les discussions, évoquant la possible libération d’une centaine d’otages en échange d’une trêve humanitaire de cinq jours c’est-à-dire un cessez-le-feu et le passage de l’aide humanitaire. Le Premier ministre israélien a confirmé des négociations en cours. Mais « je pense que moins j’en parle, plus j’augmenterai les chances que ça se matérialise » a affirmé Benjamin Netanyahou dans une interview donnée à NBC News.
Le Premier ministre Benjamin a, par ailleurs, lancé hier un avertissement au Hezbollah face à l’escalade des tensions dans le nord, affirmant que le groupe terroriste libanais « jouait avec le feu ». Dimanche, le ministre israélien de la Défense avait également prévenu : « ce que nous faisons à Gaza, nous pouvons aussi le faire à Beyrouth si le Hezbollah franchit une ligne rouge ».
Ces derniers jours, la tension ne cesse de monter, au point que dimanche le nombre d’alertes dans le nord d’Israël proche du Liban a été pour la première fois depuis le début de la guerre, le 7 octobre, supérieur à ceux enregistrés dans le sud près de la bande de Gaza. Le Hezbollah tire des roquettes, des missiles antichars, des drones suicides. Plusieurs dizaines de milliers d’habitants de localités israéliennes proches de la frontière ont été évacués par précaution. Du côté libanais, des civils ont commencé à quitter les zones jugées dangereuses en se réfugiant vers le nord, tandis que l’armée israélienne larguait des tracts pour accélérer cet exode et frappait beaucoup plus en profondeur au Liban.
Faut-il craindre un embrasement régional ? Les tensions régionales entre l’État hébreu et ses ennemis continuent de croître. Ainsi, un certain nombre d’attaques ont visé les troupes américaines dans une grande partie du Moyen-Orient et les rebelles houthistes du Yémen ont déclaré la guerre à Tel-Aviv. Mais les yeux sont essentiellement rivés vers la frontière nord d’Israël où l’ambigüité demeure sur les intentions de la milice libanaise, alliée du Hamas et surtout de l’Iran. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a appelé ce samedi à Ryad, en Arabie saoudite, les pays musulmans à qualifier l’armée israélienne d' »organisation terroriste » et a appelé les pays musulmans à se préparer à « armer les Palestiniens » si « les crimes de guerre » d’Israël se poursuivaient. Parallèlement l’agence Reuters avait confirmé mercredi 8 novembre que de puissants missiles antinavires russes acquis par le Hezbollah lui garantissaient les moyens de mettre à exécution la menace voilée formulée la semaine dernière par son chef, Sayyed Hassan Nasrallah, contre les navires de guerre américains, notamment les porte-avions dépêchés dans la région.
Washington a, de son côté, affirmé que son déploiement naval en Méditerranée visait à entraver la propagation du conflit. Les États-Unis ont par ailleurs indiqué avoir lancé des frappes en Syrie contre deux sites liés à l’Iran, en représailles à des attaques contre du personnel américain dans la région. C’est la troisième fois en moins de trois semaines que l’armée américaine prend pour cible des sites en Syrie qu’elle dit liés à Téhéran, qui soutient divers groupes armés accusés par Washington d’être à l’origine d’une recrudescence des attaques contre ses forces au Proche-Orient.
Alors quelle est la situation à Gaza ? Un accord pour la libération des otages est-il proche ? Le conflit risque-t-il de s’étendre au Liban ? Quelle est la stratégie de l’Iran et de ses proxys ? Enfin où en est le programme nucléaire iranien ?


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Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce mardi 14 novembre 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.

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