Publicité
C dans l’air du 16 juin 2023, invités et sommaire – Ce vendredi soir et pour bien terminer la semaine sur France 5, Caroline Roux vous donne rendez-vous pour un nouveau numéro inédit de « C dans l’air ». Quels sont les invités et le sommaire de l’émission aujourd’hui ? On vous dit tout.
Rendez-vous dès 17h40 sur France 5 ou sur france.tv pour le replay.

Publicité
C dans l’air du 16 juin 2023 : le sommaire
⚫ Amine Meslem, chef de rubrique à 60 millions de consommateurs, sera ce soir l’invité d’Axel de Tarlé dans #cdanslair.
Suite aux nombreux épisodes de sécheresse qui ont récemment touchés le territoire français, de nombreuses habitations subissent le retrait et le gonflement des sols argileux. Ce phénomène naturel agissant sur les immeubles et les maisons entraîne de sévères dégradations, ainsi que d’importants coûts liés aux réparations.
Sensibles quant au niveau de précipitations, les sols argileux subissent les fluctuations de la teneur des sols en eau de pluie. Les épisodes de chaleur, appuyés par des déficits pluviométriques, conduisent à déclencher l’assèchement des sols et le retrait des sols, provoquant la dégradation des bâtiments. En raison de la récurrence des effets sur leurs habitations, les français ont réalisé près de 196 000 déclarations de sinistres liés à la sécheresse entre 2015 et 2018. Conséquences directes du changement climatique, les mutations des argiles sont exposées à une augmentation dans les années à venir en raison des vagues de chaleur toujours plus intenses et des épisodes de sécheresse de plus en plus courants.
Détachement des terrasses ou encore fissures des murs, les conséquences de la sécheresse sont significatives pour la survie des habitations impactées, et dont les coûts sur l’année 2022 s’élèvent à plus de 2,9 milliards d’euros. Pour lutter contre ce phénomène qui touche plusieurs départements français (Gers, Tarn, Bouche-du-Rhône…), les solutions retenues viennent des indemnisations assurées par l’Etat, mais dont les demandes croissantes ne sont pas toutes satisfaites.
Amine Meslem, chef de la rubrique « Hors-Séries » à 60 millions de consommateurs, reviendra sur le risque associé au retrait-gonflement des sols argileux, dont les conséquences menacent plus de la moitié des maisons individuelles en France.
⬛ Les maris meurtriers : faits divers ?
Le mari de Karine Esquivillon, Michel Pialle, est passé aux aveux. Placé en garde à vue mercredi, il a reconnu avoir tué « accidentellement » son épouse dont il était séparé. Le corps de celle-ci a pu être retrouvé ce matin dans un bois en Vendée. Cette mère de famille avait disparu depuis le 27 mars dernier à Maché, petite commune vendéenne. Son mari avait donné l’alerte début avril, répétant depuis sans cesse dans les médias, aux gendarmes qu’elle était partie volontairement du domicile familial. Ce qui étonnait beaucoup son entourage.
Durant les deux mois de l’enquête, Michel Pialle a multiplié les interventions et les publications sur les réseaux sociaux. Il s’est contredit aussi. Interpellé mercredi à son domicile, il a finalement avoué cette nuit aux enquêteurs parlant d’un accident alors qu’il nettoyait son arme à feu. Il a depuis été mis en examen pour « meurtre sur conjoint » et écroué.
Depuis le début de l’année il y a déjà eu plus de 55 féminicides selon le collectif #NousToutes. En 2022, 104 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-compagnon. Et ce alors que la lutte contre les violences faites aux femmes a été érigée en « grande cause du quinquennat » par Emmanuel Macron. « Ça ne peut plus durer. A chaque nouveau féminicide, la tristesse le dispute à la colère » a réagi l’ancienne ministre Laurence Rossignol sur Twitter qui dénonce depuis plusieurs années un budget insuffisant et un manque de suivi de l’Etat.
L’État est d’ailleurs régulièrement pointé du doigt pour son inaction face aux violentes faites aux femmes. Vendredi 10 mars, l’avocat des parents de Chahinez Daoud, assassinée par son mari à Mérignac en 2021, a annoncé qu’il allait lancer une procédure pour faute lourde contre l’État. Il a dénoncé une série de « dysfonctionnements du service public de la justice » entre la condamnation du suspect pour violences conjugales le 25 juin 2020 et l’assassinat de Chahinez Daoud dix mois plus tard. Le 4 mai 2021, la jeune femme de 31 ans a été brûlée vive en pleine rue par son mari alors qu’elle avait déposé plainte pour des violences un mois et demi plus tôt.
Entre 2018 et 2021, 25,87 % des victimes de féminicide avaient alerté la machine judiciaire, qui a échoué à les protéger. Ce fût le cas également de Nathalie Debaillie. Tuée le 27 mai 2019 dans la banlieue de Lille par son ex-compagnon, cette femme de 47 ans, mère de deux enfants, avait déposé plusieurs mains courantes et une plainte contre cet homme connu des services de police et déjà condamné à la prison pour escroquerie. L’avocate de la famille Debaillie a déposé une plainte visant les policiers afin que cesse ce système d’impunité.
Une impunité et un système patriarcal de plus en plus dénoncés sur les réseaux sociaux comme on a pu le voir lors du procès de l’ex-petit ami de Shaïna. L’adolescente de 15 ans avait été poignardée et brûlée vive le 25 octobre 2019 à Creil.
Publicité
Retrouvez un nouveau numéro inédit de « C dans l’air » ce vendredi 16 juin 2023 à 17h40 sur France 5. Rediffusion à 23h55.